Après Laurent, au tour de Glwadys, chère amie qui a décidé de venir s’installer à Bordeaux (victoâre !) après nous y avoir rejoints pour quelques jours, de se prêter au jeu du « Bordeaux par… »
Qui es-tu ?
Je suis Glwadys, photographe freelance. J’ai monté il y a un an le studio MosM! Moving Memories. C’est le projet un peu fou de ramener un studio photo dans la rue, accessible à tous, et qui permette à chacun de repartir avec un tirage papier.
Marcheuse urbaine dans l’âme, je me sens aujourd’hui à l’étroit à Paris. Suite à l’idée un peu folle d’une colocation sur Bordeaux entre copains qui plaquent tout, je viens d’y passer cinq jours avant de faire le grand saut.
Pourquoi Bordeaux ?
Parce que ça déjà :
Que les gens dans la rue se regardent, mais pas parce qu’ils veulent te tuer, c’est bête mais à Paris j’avais appris à fermer toute possibilité de contact.
Quand j’ai mis le pied en-dehors de la gare il y a quelques jours, Bordeaux sentait la chocolatine. Oui, il ne m’est pas venu à l’idée une seule seconde de parler de pain au chocolat, je voulais m’intégrer.
Les premières heures passent, première murge le soir même. Autant dire une biture d’adolescente qui ne sait pas qu’on mélange pas certains trucs si on veut survivre. En dépit de la misère cérébrale du lendemain, je dois dire que j’ai juste passé une très bonne soirée en compagnie de l’étudiant, la blogueuse, l’entrepreneur, et sans sentir une seconde ce vague regard de mépris inévitable à Paris qui te scanne de A à Z, prêt à te rentrer les crocs dans le cou au moindre mot (j’exagère à peine).
Où est-ce que tu bosses ?
Hum … j’ai juste pas bossé du tout c’est honteux, au mieux j’ai résilié mon edf, ce qui en soi est hautement symbolique car ça me fait lâcher l’ancien appart, grand pas psychologique.
Où est-ce que tu bouges ?
A l’Utopia of course! Ce cinema m’a réconcilié avec le cinéma.
Pourquoi ? Il y a bien longtemps que ma bourse ne peut plus suivre les tarifs parisien. Ajoutez à cela le manque de motivation un dimanche pluvieux, et c’en est fini de la toile. Mais l’Utopia, c’est autre chose. C’est chaleureux, les salles sont plus petites, c’est cosy. En plus, j’ai trouvé le son extrêmement bien géré (oui c’est hyper important!). J’y suis allé deux fois en cinq jours, du jamais vu. Parce que quand on bouge, c’est pas forcément pour mover son body, mais aussi faire un peu le vide et rêver. L’Utopia c’est ça.
Où est-ce que tu bois ?
J’ai envie de dire a l’Apollo (19 Place Fernand Lafargue, 33000 Bordeaux), je n’y suis allé qu’une seule fois, mais j’ai prévenu le mec du bar que ça allait être mon spot. C’est grand, c’est cool, quand on boit un coup on est à la fenêtre et on voit passer les gens, on peut faire un billard. Coup de cœur immédiat.
Où est-ce que tu bouffes ?
Définitivement au marché, sur le quai des Chartrons. Bouffeuse vorace de poisson et fruits de la mer, Bordeaux est un paradis.
Je commence le repas avec ça :
Seriously ?! Un cornet de crevette quoi ! Et c’est une merveille autant le dire.
J’enchaine sur la brochette de poisson de Monsieur Jaques, grillée à la plancha avec saumon et calamars, le tout posée à regarder les gens courir, les bateaux passer, le ciel nuageux superbe de ses méandres généreux, aux ondes chatoyantes, prête à voir surgir la licornes et… effet Bordeaux.
Bref, je fonds.
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